DJERBA, UN OASIS DE DOUCEUR...
Petite parlotte sérieuse à propos de Djerba :
Femme de bedouin,1900.
Djerba, parfois orthographiée Jerba (جربة), est une île de 514 km².
Ce petit bout de terre de 25 kms sur 20, est situe dans le golfe de Gabes.
C'est la plus grande île des cotes d'Afrique du nord. Sa capitale est Houmt Souk (44 555 habitants), tandis que l'île en compte 140 000 au total.
Ulysse l'aurait traversé, et c'est une des seules terres tunisiennes ou le Berbère est encore parlé.
Djerba vue du ciel
Elle est reliée au continent par un bac assurant la traversée entre Ajim au sud-ouest de l'île et Jorf (la traversée dure environ 15 minutes), et par une voie de 7 kilomètres remontant à l'époque romaine et reliant l'extrémité sud-est de l'île (localité d'El Kantara) à la péninsule de Zarzis.
Nous voici arrivés sur l'île de Djerba, au sud-est de la Tunisie.
Nous y retrouvons d'emblée ce calme et cette sérénité qui n'appartient qu'aux ambiances insulaires méditerranéennes.
Entre 2 concertos de cigales, le temps s'étire comme un chat.
Et nous aussi.
Verdeur douce des palmiers et des oliviers au loin.
Blancheur éclatante des maisons et bleu djerbien assortis à celui de la mer.
Le décor est planté et il fait chaud.
Nous sommes en plein mois d'août 2007.
Une fois n'est pas coutume, on a pris un package Vol + hébergement 1/2 pension.
Non pas qu'on soit devenu subitement handicapés des neurones pour ne pas pouvoir se faire nos résas nous même comme d'habitude, simplement le prix était réellement attrayant.
Nous arrivons à l'aéroport de Zarzis sur le continent et nous sommes immédiatement parqués dans un gros bus chargé de faire la livraison de touristes frais dans tous les hôtels.
La route qui mène à l'île de Djerba
Au bout de 10 mn d'ambiance " Pousse la banane et moue le café dirladi ladada ", je tâte déjà le cauchemar qui commence.
Le pire c'est que tout est tellement organisé, qu'on a déjà une réunion obligatoire prévue à l'hôtel, et un panel d'excursions pour le lendemain avec absolument zéro choix, si ce n'est, Mr est trop bon, l'option A,B,ou C.
(avec ou sans boissons, départ du matin ou de l'aprem etc...), nous annonce la guide dans le bus.
La dite réunion " O-BLI-GA-TOI-RE " doit nous servir à nous mettre en garde des dangers de Djerba.
(on croit rêver).
Ça va des pick pocket, aux coups de soleil en passant par l'harissa et les moustiques.
Non je n'exagère pas.
Évidement on y va pas. On veut utiliser notre package pour ce que nous souhaitions : un superbe hôtel et nos vols + un repas du soir très tardif, point barre.
Hors de question de suivre le troupeau pour les ballades pre-mâchées.
Le grand mystère, c'est comment des gens peuvent supporter ça ?
Nous nous installons dans notre hôtel, le Yadis, qui franchement est bien au delà de nos espérances.
L'entrée
La piscine intérieure
La piscine extérieure
Et la cerise sur le gâteau, la plage privée
Nous n'avons jamais connu un tel luxe. Nous croisons même une ministre française dans la clientèle.
De quoi se prendre pour le Khalif à la place du Khalif...
Au bord de la piscine on avise.
C'est bien joli tout ça, mais on a d'autres projets que de rester dans notre une prison dorée pour attendre que ça se passe.
On décide d'aller à pieds dans le village voisin pour trouver auprès des habitants, un djerbien qui serait disponible pour nous servir de guide, qu'on paierait à la journée et qu'on inviterait à déjeuner avec nous le midi.
Plus qu'un guide dont on pourrait très bien se passer nous voulons quelqu'un qui nous fera connaître Djerba vue par un djerbien.
Et on tombe sur Salahedine, 18 ans, l'air doux et gentil, un peu timide et qui, apparemment, connaît l'île comme sa poche.
On se donne RV pour le lendemain.
Bye Bye le troupeau, à nous Djerba la douce !